L’assistant spécial pour les affaires internationales du président du Parlement iranien Hossein Amir-Abdollahian a déclaré que si la journaliste de Press TV arrêtée sur le territoire américain n’était pas libérée immédiatement, « la fin de l’histoire ne dépendrait pas des États-Unis ».
En effet, Amir Abdollahian a écrit sur Twitter concernant l’arrestation à l’aéroport de St Louis Lambert de Mme Marzieh Hashemi, présentatrice phare de la chaîne iranienne anglophone Press TV : « Le jeu politique de l’arrestation de Mme Hashemi a été lancé par Washington. Si cette journaliste de Press TV n’est pas immédiatement libérée, la fin du jeu n’appartiendra plus aux États-Unis ! »
Marzieh Hashemi a été arrêtée dimanche dernier à l’aéroport international de St Louis Lambert avant d’être transférée par des agents du FBI dans un centre de détention. La chaîne Press TV a précisé que sa journaliste était détenue à Washington.
Le fils aîné de Marzieh Hashemi, Hossein, a déclaré que sa mère était détenue aux États-Unis, mais qu’elle n’avait pas encore été mise en examen. Hossein Hashemi a précisé que sa mère avait été arrêtée dimanche alors qu’elle quittait St Louis pour Denver.
Le fils cadet, Reza, qui l’accompagnait, aurait été dans un premier temps arrêté lui aussi avant d’être libéré en attendant son procès, aux dires de la famille.
Mme Hashemi, de son nom de jeune fille Melanie Franklin, est une femme d’origine américaine, musulmane et mariée à un iranien, M. Hashemi, qui est décédé. Elle est mère de trois enfants, dont l’un était avec elle au moment de l’arrestation. D’après les témoignages fournis par sa famille, elle est traitée à Washington comme une criminelle. On lui a ôté son hijab et on a refusé de lui servir de la nourriture halal.
Des usagers de Twitter se sont mobilisés et ont appelé à la libération de cette dernière en créant le Hashtag suivant : #freemarziehhashemi.